Créer votre site, c’est un peu comme ouvrir un carnet tout beau, tout neuf. Les pages sont vierges, les idées se bousculent, et puis… rien. Vous bloquez. Vous vous dites : “Par quoi commencer ? Et si ce que j’écris n’est pas assez bien ?”
Bienvenue dans le fameux syndrome de la page blanche, version web. Rassurez-vous : vous n’êtes pas seul·e, et surtout… il existe des moyens très simples de le dépasser.
Pourquoi la page blanche bloque autant au moment d’écrire pour son site ?
Soyons honnêtes : parler de soi, de son activité, de ce que l’on propose… ce n’est pas simple.
Vous voulez tout dire, mais sans ennuyer. Vous aimeriez être professionnel·le, mais aussi chaleureux·se. Vous rêvez d’un site parfait, mais vous ne savez pas par quel bout le prendre.
Résultat : vous vous retrouvez devant votre écran, le curseur qui clignote, et une petite voix intérieure qui souffle : “Tu n’y arriveras jamais.”
Spoiler : si, vous allez y arriver.
Étape 1 : penser structure avant de penser texte
Un site web, ce n’est pas un roman à écrire d’une traite. Plutôt que d’essayer de remplir une page blanche au hasard, commencez par poser les grandes briques de votre maison digitale :
- une page d’accueil qui donne envie de pousser la porte,
- une page à propos qui raconte votre histoire,
- une ou plusieurs pages services/produits qui expliquent clairement ce que vous proposez,
- une page contact simple et rassurante.
Avec ce squelette, vous savez exactement quelles pages remplir. Plus besoin d’imaginer “le grand texte parfait” : vous avancez morceau par morceau.
Étape 2 : écrire comme si vous parliez à un ami
Oubliez pour un moment les tournures parfaites, le vocabulaire trop recherché et les phrases dignes d’un magazine spécialisé.
Imaginez que vous expliquez votre activité à un ami, autour d’un café :
- Vous faites quoi, exactement ?
- Pour qui ?
- Qu’est-ce que cela change dans leur vie ?
Notez vos réponses sans filtre. Vous aurez déjà de quoi nourrir vos pages… et souvent, les meilleures phrases viennent de là.
Étape 3 : vous appuyer sur des questions-guides
Parfois, c’est plus facile de répondre à des questions que d’écrire “dans le vide”. En voici quelques-unes pour vous lancer :
- Accueil : à qui je m’adresse ? quel problème je résous ?
- À propos : qui suis-je ? pourquoi j’ai choisi ce métier ?
- Services : qu’est-ce que j’apporte concrètement à mes clients ?
En répondant simplement à ces questions, vous remplissez peu à peu votre site… sans même vous en rendre compte.
Étape 4 : avancer par petites étapes
Vous n’avez pas besoin d’écrire tout votre site en une après-midi. Fixez-vous de toutes petites missions :
- aujourd’hui, écrire le brouillon de votre page “À propos”,
- demain, poser trois phrases pour votre page “Accueil”,
- la semaine prochaine, détailler un service.
Votre site se construit comme un puzzle : pièce après pièce. Et vous verrez, le résultat arrive plus vite qu’on ne croit.
Étape 5 : vous inspirer (sans vous comparer)
Allez voir des sites d’activités proches de la vôtre. Notez ce que vous trouvez clair, ce qui vous donne confiance, ce qui vous parle. Inspirez-vous-en comme d’un tremplin, mais sans tomber dans le piège de la comparaison. Votre site doit vous ressembler, à vous.
Quand demander un coup de pouce ?
Et si malgré tout cela, vous restez bloqué·e ? Pas de panique : ça arrive à tout le monde. Dans ce cas, vous pouvez :
- demander à un proche de relire vos brouillons (souvent, un regard extérieur débloque vite la situation),
- ou confier tout ou partie du travail à un·e professionnel·le. Parfois, une heure d’accompagnement suffit pour transformer la page blanche en plan concret.
Le syndrome de la page blanche n’est qu’un petit caillou sur le chemin de votre site. Avec un peu de méthode et beaucoup de bienveillance envers vous-même, vous pouvez le dépasser facilement. Commencez par la structure, osez écrire comme vous parlez, avancez petit pas par petit pas. Votre site n’a pas besoin d’être parfait pour exister : il a surtout besoin de refléter qui vous êtes, avec simplicité et authenticité.
Et si vous sentez que vous avez besoin d’un coup de main… je suis là pour en parler, autour d’un café (virtuel ou non).